Comme un air de bien etre...


26 avril 2007

Loin, trés loin...

Il ne faut plus attendre
Rien ne sert de s'étendre
le ressort s'est brisé
plus rien n'est faux, déguisé.
Le temps qui passe m'accompagne
Seul dans ce desert, je n'ai plus de compagne
Enfin combien de temps, à jamais,
Vers d'autres contrées, d'autres palais.
Abattu, je ne lève plus les yeux
A terre, résigné je lui fais mes adieux.
Astre idéal, celle que j'ai tant admiré
Ta fuite est le fruit de ce monde déchiré.
Le ciel a perdu son plus beau diamant
Si j'avais été soleil, j'aurais été ton amant.

Ark...

21 mars 2007

Ailleurs...


Tout droit devant, loin vers le songe
Dans un univers ou plus rien ne me ronge
Construire petit à petit la vie de mes passions

Etre le fruit sauvage de toutes mes émotions
Fermer tout doucement les yeux devant toi
Mon nuage de reves à des années lumières sans voie
Apprendre et comprendre le chemin d'une caresse
Parcours imaginaire ou jamais rien ne blesse
Emporté par les courbes d'un corps en fusion
Et capturer à jamais tout ce qu'il a de frissons
Revenu de si loin du pays de mes pensées
Je n'ai qu'une hate retrouver mon reve insencé.

Ark...

13 février 2007

Mon Exutoire...


Un tesson de bouteille
A brutalisé mon réveil
De mon corps s’est échappé toute ma raison
De mon cœur s’est envolé toute ma passion.
Combien de temps à espérer la cicatrice
Pour ne plus combattre un tel supplice
Se voir devenir comme je ne le veux pas
Se savoir être comme ça, faire les cent pas
A chercher cet univers qui n’existe plus
Espérer être bercé par tout ce que j’ai lu
Sortir de ce rêve qui ne mènera à rien
Affronter tout et toujours pour le bien.
Je ne croyais pas vivre un tel tracas
Et au fil du vent je me suis enfermé là.
Maintenant je parle aux nuages
Eux me voient comme un sage
Maintenant je dois vivre pour ma vie
Je dois avancer sans plus aucun avis
Je vais devoir cesser d’inventer l’amour
Je vais pourquoi pas le vivre chaque jour.

Ark…

2 février 2007

Moi...


Dans la brume du temps qui passe,
homme perdu dans ce monde de rapace.
Trop de sensibilité face à la haine de cet
univers qui sombre dans la peine.
Me protéger contre qui contre quoi, quand
tout est faux quand tout est fade.
Se renfermer sur sois pour ne pas risquer
la bascule qui vous entraîne vers le fond
et qui ne vous relâche qu'une fois sa tache
accomplie.
Ne pas croire en la fatalité, de ce qui arrive
ou pas, ne pas se résoudre à accepter les
coups de griffes d'un quotidien qui vous
lacère au fil du temps.
Suivre son chemin de vie sans détourner
le regard de l'horizon et n'apperçevoir au
loin que des rayons lumineux d'un soleil
qui vous brûle le visage.
Se donner un but et être prêt à tout pour
y arriver, mais toujours avec ce sentiment
de tendresse qui a fuit les sujets de cette
terre.
Je ne juge personne, je n'en ai pas le droit
mais peut être est ce moi qui suis
complètement déphasé.
Moi qui donne toujours une immence valeur
aux sentiments, aux caresses, au coeur de
chacun d'entre nous et aux images
successives de la vie de tous les jours dont
nous ne voyons plus le beauté.
Je ne suis pas seul au monde à être comme
ça, et vous qui lisez ces modestes lignes,
si je pouvais une seule seconde vous faire
réfléchir et qu'à la fin de ce texte, vous
puissiez dire, peut être as t il raison.
Peut être nous ne regardons pas assez
autour de nous, et nous ne raisonnons
plus que sur nous même.
N'attendez pas que votre amis que votre
voisin agisse à votre place.
Ne me confondez pas à un prédicateur
ou autre fou de ce genre, je suis juste un
homme, qui dans la brume du temps qui
passe, aspire à voir revenir le Soleil.

Ark...



29 janvier 2007

Au Fil Du Vent...


Un souffle d’air arrivé là
Le rideau qui vole de si de là
Des notes de musique emportées
Par ce vent que l’on ne peux dompter.
Une porte claque, encore ce vent turbulent
Je voudrais le suive, va-t-il des fois lentement.
Les secondes égrainent le fil du temps
Elles grondent en tic tac comme le chant
Et ces notes de musique emportées
Pas ce temps que l’on ne peut arrêter.
Le vent file entre mes doigts
Le temps s’enfuit sans lois.
Je ne comprends plus bien mes désirs
Entre l’évasion le réel, et mon cœur soupir.
Cette image devant mes yeux d’un ciel trop bleu
Décoré de filaments blanc, limpides et radieux.
Et toujours ce vent qui joue de ces formes
Les étire, les déchire et les déforme
Comme si pour lui il s’agissait d’un jeu
Infatigable vent du sud au goût de feu.
Je voudrais être le vent
Pour revenir au fil du temps
Te rendre visite et m’enfuir
De la liberté pouvoir jouir.
Dis moi Vent donne moi ton âme
Et moi je te donne mes larmes.

Ark…

22 janvier 2007

A N'en Plus Pouvoir...


Malgré les yeux fermés et mon cœur enfermé
Mon visage s’est orienté vers ce ciel condamné
Noir comme l’encre qui égrène les mots sur cette page
Noir comme mon cœur qui en a assez d’être sage.
L’immensité d’un monde perdu la haut tout la haut
Qui pour moi représente tout ce qui est faux
Tant d’images irréelles qui nous bercent
Tant d’espoirs impossibles qui nous agressent.
Je haie la vie, je haie le monde, je vous haie
Je suis là, perdu et sans reconnaître le faux du vrai.
Ferme les yeux, et viens avec moi n’aie pas peur
Arrête toi, reste la, reconnais tu cette odeur,
Oui, c’est une rose, mais pas n’importe quelle rose
Je l’élève, lui parle et elle me parle aussi en proses.
Continue avec moi, garde les yeux fermés comme ça,
Tu es la chez moi, mon univers comme si tu étais dans mes bras
Donne moi ta main, pose la doucement ici sans crainte
Alors reconnais tu la douceur de mes mots, mon emprunte
Ce texte que tu effleures de tes mains, crie toute ma peine
Ce texte te fera t il comprendre la raison de toute ma haine.
Voila, ouvre les yeux
Devant toi un feux
Oui, je brûle de toutes mes larmes les images
Qui assaillent ma mémoire pourtant si sage.
Il y a tant d’eau dans mon regard de braise
Je voudrai que tu l’assèches et que tu m’apaises.
Pas fait pour vivre là
Pas fait pour avoir un cœur las.

Ark…

17 janvier 2007

Poète...


Je suis extrême et aime les états extrêmes
J’y vie, y habite, m’arrache et y reviens, bohême
Chante les douces illusions de l’amour
Je crie la difficulté de vivre au jour le jour.
Attentif au bruit du monde comme à ma propre allure
Ces battements trop rapides, furtifs sont autant de brûlures.
De mes rythmes amples et déliés, des fois, j’atteins l’accord
Souvent je souffre de faire naître, bien peu, après tant d’efforts.
Pendant une minute respirer à la même allure que ce monde
Tenter de vivre au travers de ces phrases si souvent immondes.
Aux confins de toutes sortes d’âmes en peine
J’essaye de comprendre et jamais ne freine
Mes mots vont loin pour vous offrir ce mot, tendresse
Mais si souvent mes phrases l’exprime avec tant de maladresses.
Je ne suis qu’un point virgule, au dernier chapitre de ce livre
Mais moi, je voudrai de tout mon cœur vous rendre ivre
Ivre de bonheur, au point de ne plus en vouloir
Au point de ne plus en pouvoir.
Reviens sur terre Poète, arrête de rêver de ce monde parfait
La réalité en fait c’est que ce monde est mal fait.
En infatigable rêveur je reste au milieu de ce champ de bataille
Tel un guerrier face à cette interminable muraille.
Des heures et des heures à refaire pas à pas le passé
Ou tout n’a été qu’erreurs laissant à terre tant de cœurs cassés
Je vous jure que dans mon monde, mon monde de douceurs
Rien de tel n’existe, tous ces maux ont disparu et rien ne fait peur.

Ark...





Torrent D'émotions...


Ma mémoire m’empêche de vivre
Je suis comme un bateau ivre
Il n’est pas besoin de Rimbaud
Pour exprimer autant de maux.
Je laisse éclater ma faiblesse
Pourquoi ici tout me blesse.
Je ne retrouve plus ma vie
Mais je souffre, elle est partie
J’ai besoin de votre aide
Je vous en prie à l’aide.
Ma première étoile est pour toi
Un baiser doux, venu de moi
Il serait tendre sans heurts
Un nouveau départ pour le bonheur
Ne me laissez pas, je ne le mérite pas
Je suis homme qui ne sais où il va
J’ai un cœur, ne le cache pas et le crie fort.
Ramassez moi ou jetez moi par dessus bord
Je suis épuisé de luter contre le vent
Face à moi jamais personne n’est devant.
Je crie, je pleure seul loin de tout
Dans mon havre de paix je suis à bout
Pourquoi moi, y a-t-il un dieu sur terre
Je l’ai cherché partout même sous la mer
Ma vie ne vaut plus rien, dépourvue d’amour
Je vous expliquerai si un jour vous faites le détour
Mais là, pour l’instant il est temps de refermer le livre
Et résigné, je pars retrouver Rimbaud et son bateau ivre.

Ark...

...

De ce Monde et D'ailleurs...