Comme un air de bien etre...


29 janvier 2007

Au Fil Du Vent...


Un souffle d’air arrivé là
Le rideau qui vole de si de là
Des notes de musique emportées
Par ce vent que l’on ne peux dompter.
Une porte claque, encore ce vent turbulent
Je voudrais le suive, va-t-il des fois lentement.
Les secondes égrainent le fil du temps
Elles grondent en tic tac comme le chant
Et ces notes de musique emportées
Pas ce temps que l’on ne peut arrêter.
Le vent file entre mes doigts
Le temps s’enfuit sans lois.
Je ne comprends plus bien mes désirs
Entre l’évasion le réel, et mon cœur soupir.
Cette image devant mes yeux d’un ciel trop bleu
Décoré de filaments blanc, limpides et radieux.
Et toujours ce vent qui joue de ces formes
Les étire, les déchire et les déforme
Comme si pour lui il s’agissait d’un jeu
Infatigable vent du sud au goût de feu.
Je voudrais être le vent
Pour revenir au fil du temps
Te rendre visite et m’enfuir
De la liberté pouvoir jouir.
Dis moi Vent donne moi ton âme
Et moi je te donne mes larmes.

Ark…

22 janvier 2007

A N'en Plus Pouvoir...


Malgré les yeux fermés et mon cœur enfermé
Mon visage s’est orienté vers ce ciel condamné
Noir comme l’encre qui égrène les mots sur cette page
Noir comme mon cœur qui en a assez d’être sage.
L’immensité d’un monde perdu la haut tout la haut
Qui pour moi représente tout ce qui est faux
Tant d’images irréelles qui nous bercent
Tant d’espoirs impossibles qui nous agressent.
Je haie la vie, je haie le monde, je vous haie
Je suis là, perdu et sans reconnaître le faux du vrai.
Ferme les yeux, et viens avec moi n’aie pas peur
Arrête toi, reste la, reconnais tu cette odeur,
Oui, c’est une rose, mais pas n’importe quelle rose
Je l’élève, lui parle et elle me parle aussi en proses.
Continue avec moi, garde les yeux fermés comme ça,
Tu es la chez moi, mon univers comme si tu étais dans mes bras
Donne moi ta main, pose la doucement ici sans crainte
Alors reconnais tu la douceur de mes mots, mon emprunte
Ce texte que tu effleures de tes mains, crie toute ma peine
Ce texte te fera t il comprendre la raison de toute ma haine.
Voila, ouvre les yeux
Devant toi un feux
Oui, je brûle de toutes mes larmes les images
Qui assaillent ma mémoire pourtant si sage.
Il y a tant d’eau dans mon regard de braise
Je voudrai que tu l’assèches et que tu m’apaises.
Pas fait pour vivre là
Pas fait pour avoir un cœur las.

Ark…

17 janvier 2007

Poète...


Je suis extrême et aime les états extrêmes
J’y vie, y habite, m’arrache et y reviens, bohême
Chante les douces illusions de l’amour
Je crie la difficulté de vivre au jour le jour.
Attentif au bruit du monde comme à ma propre allure
Ces battements trop rapides, furtifs sont autant de brûlures.
De mes rythmes amples et déliés, des fois, j’atteins l’accord
Souvent je souffre de faire naître, bien peu, après tant d’efforts.
Pendant une minute respirer à la même allure que ce monde
Tenter de vivre au travers de ces phrases si souvent immondes.
Aux confins de toutes sortes d’âmes en peine
J’essaye de comprendre et jamais ne freine
Mes mots vont loin pour vous offrir ce mot, tendresse
Mais si souvent mes phrases l’exprime avec tant de maladresses.
Je ne suis qu’un point virgule, au dernier chapitre de ce livre
Mais moi, je voudrai de tout mon cœur vous rendre ivre
Ivre de bonheur, au point de ne plus en vouloir
Au point de ne plus en pouvoir.
Reviens sur terre Poète, arrête de rêver de ce monde parfait
La réalité en fait c’est que ce monde est mal fait.
En infatigable rêveur je reste au milieu de ce champ de bataille
Tel un guerrier face à cette interminable muraille.
Des heures et des heures à refaire pas à pas le passé
Ou tout n’a été qu’erreurs laissant à terre tant de cœurs cassés
Je vous jure que dans mon monde, mon monde de douceurs
Rien de tel n’existe, tous ces maux ont disparu et rien ne fait peur.

Ark...





Torrent D'émotions...


Ma mémoire m’empêche de vivre
Je suis comme un bateau ivre
Il n’est pas besoin de Rimbaud
Pour exprimer autant de maux.
Je laisse éclater ma faiblesse
Pourquoi ici tout me blesse.
Je ne retrouve plus ma vie
Mais je souffre, elle est partie
J’ai besoin de votre aide
Je vous en prie à l’aide.
Ma première étoile est pour toi
Un baiser doux, venu de moi
Il serait tendre sans heurts
Un nouveau départ pour le bonheur
Ne me laissez pas, je ne le mérite pas
Je suis homme qui ne sais où il va
J’ai un cœur, ne le cache pas et le crie fort.
Ramassez moi ou jetez moi par dessus bord
Je suis épuisé de luter contre le vent
Face à moi jamais personne n’est devant.
Je crie, je pleure seul loin de tout
Dans mon havre de paix je suis à bout
Pourquoi moi, y a-t-il un dieu sur terre
Je l’ai cherché partout même sous la mer
Ma vie ne vaut plus rien, dépourvue d’amour
Je vous expliquerai si un jour vous faites le détour
Mais là, pour l’instant il est temps de refermer le livre
Et résigné, je pars retrouver Rimbaud et son bateau ivre.

Ark...

...

De ce Monde et D'ailleurs...