Comme un air de bien etre...


25 septembre 2008

Qu'Il Est Doux De Rêver...

Dans la brume du temps qui passe, homme perdu dans ce monde de rapaces,
Trop de sensibilité face à la haine de cet univers qui sombre dans la peine.
Me protéger contre qui, contre quoi, quand tout est faux, quand tout est fade.
Se renfermer sur soi pour ne pas risquer la bascule qui vous entraîne par le fond
Et qui ne vous relâche qu'une fois sa tache accomplie. Ne pas croire en la fatalité
De ce qui arrive ou pas, ne pas se résoudre à accepter les coups de griffes
D'un quotidien qui vous lacère au fil du temps. Suivre son chemin de vie
Sans détourner le regard de l'horizon et n'apercevoir au loin que des rayons
Lumineux d'un soleil qui vous brûle le visage. Se donner un but et être prêt
A tout pour y arriver. Mais toujours avec ce sentiment de tendresse qui a fuit
Les sujets de cette terre. Je ne juge personne, je n'en ai pas le droit, mais
Peut être est ce moi qui suis complètement déphasé. Moi qui donne toujours
Une immense valeur aux sentiments, aux caresses, au coeur de chacun d'entre
Nous et aux images successives de la vie de tous les jours dont nous ne voyons
Même plus la beauté. Je ne suis pas seul au monde à être comme ça, vous qui lisez
Ces modestes lignes, si je pouvais une seule seconde vous faire réfléchir
Et qu'à la fin de ce texte, vous puissiez dire, peut être a-t-il raison. Peut être
Que nous ne regardons pas assez autour de nous, et que nous ne raisonnons plus
Que sur nous même. N'attendez pas que votre ami, votre voisin agisse à votre place
Ayez le courage d'affronter la vérité en face et de retourner cet avenir compromis.
Surtout, ne me confondez pas à un de ces fou prédicateur ou autre personne
De ce genre, je suis juste un homme qui...
Dans la brume du temps qui passe, aspire à voir revenir le soleil.

Ark...

23 septembre 2008

Hurler En Silence

Mes pensées s'envolent et se cognent contre des murs noirs
Comme emprisonnées elles ne reflètent que amertumes et désespoir.
Les deux mains écrasées sur mes tempes comme pour arrêter le carnage
Je ferme les yeux pour ne plus voir, pour ne plus savoir, pour fuir vers un autre rivage.
Mais pourquoi moi, pourquoi avoir atterri dans cet univers glauque et morose
Trouble des songes images hésitantes dans un silence qui s'instaure en proses.
Les cris des oiseaux noirs sortent de l'horizon et réveillent de sinistres pensées
Des rires stridents me repoussent à chaque fois que je cherche à guérir mes plaies.
Il est un de ces soirs que l'on tente d'effacer comme une récurrente insomnie
Une palpable sensation qui s'écoule dans vos veines au point d'en être vomie.
Je me demande ou me mènera ce temps entre ces gouttes au gout de sang
Que sera ce futur ou l'on s'endors ou l'on ne rêve pas, dans un ciel gris absent...

Ark...

Comprendre...

De cris muets en rires camouflés, dans le mauvais temps qui s'écoule
La face des jours s'efface comme un château de cartes qui s'écroule
J'ai beau lever les yeux, scruter le ciel aux reflets ternes et hideux
Il ne me reste que des images floues, loin du temps ou j'étais deux.
Le relief de cette toile n'a plus aucuns sens, contradiction des tons
Face aux sentiments que je n'arrive pas à exprimer, je n'ai plus de saison.
Ferme les yeux, et voie ce que je voudrais représenter la, avec mes mains,
Une étendue ondulée de douceur parsemée de senteurs ocres du matin
Ou seuls un homme et une femme résident en amants insouciants
A l'abri du temps sous un ciel en mouvements qui gronde noir, mais souriant.
Comme une vie qui s'écoule, allongé dans un lit de musique douce chaude
Pour un seul but, du début à la fin, divaguer sur le chemin du plaisir émeraude...

Ark...

...

De ce Monde et D'ailleurs...