Comme un air de bien etre...


24 septembre 2009

Intimité...

J'ai ouvert une bière, allumé une clope
Et pourtant je ne fume pas.
Assis en haut de l'escalier, surplombant
Une enfilade interminable de toiles figées
Les unes aux autres, comme si elles
Retraçaient un long chemin de vie.
Les spots orientés leur donnaient de l'éclat.
Marches après marches, mes doigts
Glissaient sur les reliefs de couleurs craquelées.
Cette sensations faisait renaître en moi
Ces instants ou seules mes mains guidaient
Mes sens, dans un seul but, celui de transporter
La, mes émotions décalées, mes sentiments
Infinis, mes craintes maladroites, et ma douleur
Sauvage.
Une frange de vie apposée sur ce mur avec
Autant de passion, ou durant des nuits entières
Le soleil brillait dans mes yeux, pour arriver
Au petit matin voir la lune se coucher
Et l'accompagner.
Arrêté par le craquement sourd d'une marche
En chêne, c'est toujours celle la qui craque,
Devant la représentation d'une Femme que
J'ai voulu transparente, je me souviens.
Imaginez un volute de fumée blanche,
Aux formes gracieuses, qui s'évapore au fil
Des secondes qui s'égrainent.
Ces formes aux contours sensuelles se sont
Transformées sur cette toile, en muse de rêve
Dans un résultat tellement léger, que cette
Toile semble voler, en apesanteur.
Cette bière est trop forte, je ne la finirai pas,
Et cette clope me fait tourner la tête,
Mais quelle idée j'ai eu la !...

Ark...


17 septembre 2009

Avec Le Temps...

Mais dans quel sens tourne ma vie
Dans quel sens coulent mes larmes.
Je sais que le temps me ride
Et que mes peines me blessent encore.
J'ai envie que le soleil qui tanne ma peau
Recouvre mon coeur d'un voile opaque.
Comme pour réchauffer un amour inavoué
Qui hante mes nuits de solitude.
J'ai tant rêvé qu'au fil des jours ma mémoire
Apaise cette profonde douleur et que le temps
Fasse que la tempête qui gronde se calme enfin.
J'ai fait un pacte avec le vent, et l'ouragan
De ma passion qui sommeille en moi
Finira bien par s'épuiser pour ne plus être
Qu'un courant d'air dont même les feuilles mortes
Tombées à terre ne sentiront plus jamais les caresses.
Comment retenir ce que mon coeur m'ordonne
Comment luter contre la nature.
J'ai tant imaginé au détour de mes toiles
Que mes sentiments posées de ci de la
N'étaient que le reflet de moi même, et la,
Plus rien ne correspond, les couleurs ont changées
Les formes, les ombres, la profondeur,
Plus rien n'est comme avant,
J'ai perdu le chemin de mes sens,
Comme si j'avais sauté d'un train en marche.
Je sais que la vie n'est qu'un trait,
Et moi, j'ai envie de sortir de ce trait
Pour respirer les rives du lagon bleu,
M'allonger sur le sable humide
Et ne plus jamais détourner les yeux
De ces étoiles qui scintillent le soir venu...

Ark...

13 septembre 2009

Lettre A Elle...

Prendre son temps, doucement, écrire une lettre
pouvoir exprimer les sentiments venus du plus profond de son être.
Je ne suis pas si sur de pouvoir mettre ces mots sur cette feuille
blanche noyée de toutes mes larmes.
Mais la plume commence à glisser sur le papier immaculé
et l'encre noire serpente et crie en silence ce sentiment décalé
que moi même n'arrive pas a expliquer sans un profond soupir.
Je laisse voguer les lettres, puis les mots dans cette pirogue
sans vouloir les retenir.
A présent le passé est mort, je dois apprendre a dompter le silence.
Mais comment renaître de mes cendres sans aucunes cicatrices.
Plus un regard vers toi venue de mes yeux de braise, il ne reste rien
a part des visions floues, qui vont se perdre dans le néant.
Le destin vient de passer tout près de moi tout à coté, je n'ai pas
voulu lui obéir, et cette lettre je lui ai posté.
Je regrette déjà, mais je sais que je dois vivre l'avenir en sachant
tout au fond de moi que jamais je ne reviendrais...

Ark...

11 septembre 2009

Ne Pas Pleurer Ne Pas Crier...


J'ai le sentiment de l'étrange et que du triste à vous dire.
Le temps qui passe me rend froid, et pourtant ce début d'automne
sera gâche par un été qui s'éternise.
Je languis ces pare terres jonchés de feuilles rousses qui dansent
au rythme des courants d'air.
Je me sens distant, incertain avec ce manque de temps ce manque
de tout, de trop plein d'émotions qui me font vaciller.
Cette tasse de thé brûlant posée sur le coin du bureau, et moi
devant cette plume dorée qui ne demande qu'à plonger dans
l'encrier pour se défouler de mes mots tenus prisonniers.
Je déteste ces moments ou je suis débordé par ces sentiments qui
m'étouffent.
Mais je sais qu'ils sont aussi toute ma raison de vivre, ma raison
d'être.
Je déteste l'échec, je déteste les murs gris.
Je voudrais qu'il fasse froid, que la cheminée de ses éclats qui
crépitent brûle à nouveau le tapis neuf.
Je rêve de buées sur les vitres, de la grosse couette posée sur le lit.
De ma prochaine toile, naîtra le vaste sujet du désir.
L'attirance sera bleue, la tentation quand a elle s'illuminera
d'un profond rouge carmin, alors que l'attente sera d'un jaune pâle,
et surtout L'Amour sera d'un blanc immaculé.
Mon thé est froid, je vous laisse...

Ark...

4 septembre 2009

Gris Comme Ce Chat De Gouttiere...

Dans le sombre d'un soir d'été j'ai cru voir votre ombre et j'ai rêvé...
Nous étions main dans la main, coeur à coeur, corps à corps
Dans des draps de satin blanc.
Vos ongles encrés dans ma peau comme pour me faire part de vos
Ardentes envies.
Mais la nuit peu à peu engourdit mes souvenirs, j'ai beau luter
Mais ne me souviens que d'une scène, cette image...
Un "Tchin-Tchin" et ce verre de porto bien trop alcoolisé qui nous
A fait chavirer.
Il est né de ce moment d'émotion, digne d'un roman de Doris Graham,
De la passion de l'envie du désir, comme si une vague déferlante
Nous avait emporté.
Etrange sentiment d'Amour extrême pour lequel il n'y a qu'un mot
A dire pour qu'il soit à vivre au jour le jour.
Il suffit de tourner la clef, cinq ou six heures de route et tous nos
Rêves deviennent réalité.
Combien de fois cette scène passée dans nos têtes...
Je sonne à la porte, vous ouvrez, j'entre sans un mot, nos regards
Comme soudés, vous me jetez à terre comme pour m'ensevelir de
Tendresse, vos mots soufflent à mon oreille que vous mordez
Avec ardeur.
Je serre vos bras et vous relève, d'un mouvement je remet
Ma chemise en ordre, et vous demande d'être sage, mais vous
Ne m'écoutez et repartez de plus belle, vous êtes terrible
Et j'adore ça...
Je ne sais pourquoi aujourd'hui, je n'ai pas pris les clefs.
Devrais-je le regretter tout le restant de mes jours.
Il ne me reste qu'à voyager, qu'à fuir pour oublier ces moments
Ou mon coeur s'emballait rien qu'à l'idée de vous parler
Ou vous écrire...
Je vais continuer à rêver et mes traits de couleur ne seront
Plus que gris, et j'espère qu'au fil du temps mon amis
Le vent chassera ma peine...
Ark...

1 septembre 2009

Il Ne Reste Rien...

Ces mots auxquels on se raccroche,
Qui nous écorchent comme des tourbillons de fausses idées.
Tourner le dos au temps passé et n'être que le reflet d'un miroir brisé.
On en oublie les phrases, tissées comme des toiles aux couleurs tristes fades.
Des phrases qui ne s'accordent plus, qui ne sont plus en phase.
Et le sens de mes mots qui ne colle plus au sillage de mes pas.
De ratures en maladresses, mes écrits se font ternes.
Mon overdose de proses est au crépuscule d'un chemin bien chaotique.
A vouloir créer des étoiles je me suis éblouis de leurs rayons.
A espérer voler dans les grands nuages blancs je me suis essoufflé.
Quand mon coeur murmure je ne l'entends plus, je me manque a moi même.
Je ferme les yeux, je voie floue, mes souvenirs se font blancs...

Ark...

...

De ce Monde et D'ailleurs...