Comme un air de bien etre...


24 octobre 2008

Retourne Toi...

De moments présents en souvenirs passés
Je suis là, avec toute ma sensibilité de révolte mélangée
De façon ravageuse, inlassablement la nuit éteint le jour
Comme une toile terminée que je recouvre de noir ébène.
Douloureuse demeure qui enfouis les peines d'un amour perdu,
Ce cœur qui bat sans relâche mais qui lâche des torrents de larmes
Comme autant de lames qui viennent mourir sur des berges désertes.
La vie me blesse et assèche mes sentiments, la vie m'épuise.
Je sais pourtant que ces nuages bleus abritent les rires des enfants,
Que le vent de la lande courbe les blés comme pour les caresser.
Parfois je ferme les yeux sur nos dernières heures partagées
Et c'est la que je comprends à quel point la vie est sinueuse,
J'attends que le calme revienne tout au fond de mon être,
Assis sur cette pierre froide, les pieds nus dans l'herbe humide.
Je veux écrire des lettres à l'envers et commencer par la fin
Peut être que l'avenir n'en serait pas moins pire, et que mes
Mains retrouveraient l'envie de créer des reflets de lumière colorés.
Comprendre ne guéri pas, ça je l'ai compris, parfois je retrouve
Une trace de moi, comme un fantôme qui surgit au grand jour
Et sans cesse inexorablement le nuit revient...

Ark...



20 octobre 2008

Briser Les Chaines...

Le jour se lève enfin comme pour éteindre la nuit
Et demain, après demain il fera le même chemin.
Je vais partir à la conquête des jours, sans bruit
Laisser derrière moi les coucher de soleil chagrin
Eternel recommencement que cette vie qui passe,
Sans même s'en apercevoir nous sommes l'esclave
Du temps passé, du temps futur qui nous dépasse,
La liberté n'est que souvenirs, ici tout nous enclave.
Ne plus savoir exprimer un sentiment quel qu'il soit
Oser crier je t'aime sans ne jamais se cacher
Afficher son cœur, que plus personne ne voie
Dans la foule enlacer son Amour, ne plus s'en détacher.
La nuit s'enfuie sans relâche devant le jour qui la rattrape
Mais hier, comme un mirage, il faisait nuit en plein jour
Je sais maintenant que sans cesse la vie injuste nous frappe
Nous attrape de ses longs bras et nous détourne sans détours.
Savoir ou aller et se guider sans même y voir devant sois
Faire renaitre la lumière par notre désir de vivre une passion
Pour qu'enfin nous puissions gouter le bien, juste une fois
Et pourquoi pas l'apprivoiser pour qu'il en fasse sa maison.
Elle ma dit, sais tu que la nuit n'est que la paupière du jour
Mais sait-elle que dans la nuit règne sans partage, l'Amour.

Ark...

15 octobre 2008

Histoire D' un Rêve...


Génocide des couleurs et des formes envolées
Naufrage des tant et tant d'illusions perdues.
Le vent de la déraison souffle en ouragan violet
Au loin, tout à l'horizon, emprisonnés enfermés
Les reflets se sont cachés pour ne pas être tués.
Mes sommets s'aplatissent afin de taire leur ombre
Des caresses prohibées se taisent, ne se frôlent plus.
Les aiguilles s'arrêtent, le temps avance à reculons
Le chemin sinueux d'un corps allongé n'est plus
Qu'un trait sans âme, comme une lame glaciale.
Rideau de pluie, chevelure brune blonde mélangée
Qui ne lave pas un sol aride aux airs de désert.
Entre dans l'histoire, viens avec moi chasser le noir
Bannir la lune absente de couleurs, j'appelle la lumière
Je rêve d'un feu d'artifice infini multicolore.
J'invente sans relâche des tons nouveaux
Lumière lumière lumière, ne trouves tu pas
Que ce mot est fort et beau et doux et tendre et flash
Je m'ennuie dans la nuit, et envie le jour pour naître...

Ark...

10 octobre 2008

Tout Est Flou...


Un trait sur la toile, calme, comme une note de piano
Tout est figé autour, rien ne bouge, plus de souffle
Trouble, voile de nuage blanc, mélange des sens.
Rétine d'un oeil vert émeraude exténue
Comme un masque plongé dans le néant.
Faire en sorte que tout s'efface, tout se lasse
Comme une courbe d'un corps inerte.
Le mieux que je puisse faire, est que je ne fasse rien
Je gomme les mouvements, lents, tout est beau.
Des ondes emplissent la pièce, je m'échappe.
Maison folle, hiver à la porte, je m'incline
Mes lèvres entre ouvertes comme un baiser
Comme une envie, comme une caresse
Qui blesse, indélébile trace qui ne s'efface
Au fil d'un temps que je ne sais pas toucher.
Tu es la devant sur ce lac, et moi je me noie...

Ark...

2 octobre 2008

Pleurer En Couleur...



Les corps s'écorchent, s'accrochent, s'entrechoquent
Et jusque là le violon selle amoncelle les notes pelle mêle
Un tremblement de douceur parfume la pièce déserte vide,
Avec hésitation l'archet entame sa mélodie multicolore
Les notes pleuvent comme autant d'éclats pourpres aveugles
Paisiblement des éclats diamant éclaboussent ma toile
Mon regard embrouillé de sensations s'accroche aux croches
Les do sont bleus alors que les si sont gris au coté du la noir.
Les fibres souples douces caressent la matière immaculée
A force de passages autant de traces gravées a tout jamais.
Au fil du temps apparait le sens des formes filiformes
L'œil perçoit ce que l'auteur a voulu crier avec force
Les sons sont autant de couleurs pétrifiées a tout jamais.
Une toile est une chanson qui na pas de refrain
Car la toile ne se répète jamais jamais...

Ark...

1 octobre 2008

Octobre...


A force de vivre dans ce monde je me suis fait prisonnier
Depuis un certain jour d'Octobre le vent s'est déguisé en moi.
Prisonnier des émotions que je m'étais refusé d'avoir
Crucifié aux griffes des humains qui ne savent pas voir,
Qui n'écoutent qu'eux même, qui jugent à tort et a travers.
Je n'ai pas envie de voir ce monde dépérir et agoniser
Qui marche au bord d'un précipice, jusqu'au jour ou il trébuchera.
Je ne participerai pas à cette chute mortelle.
Je me sent prêt à disparaître de ce monde cruel.
Non je ne suis pas lâche, pas autant que vous,
Car vous êtes les acteurs de ce brouillard froid glacial
Qui paralyse vos cœurs et vos émotions.
Je retourne dans mon corps oiseaux, et vais survoler
Des contrées lointaines, ou seul le vent frappe aux portes.
Je garderai à jamais, en moi, l'envie de me reposer sur ce lac...
Un certain jour d'octobre...

Ark...


...

De ce Monde et D'ailleurs...