Comme un air de bien etre...


17 janvier 2007

Poète...


Je suis extrême et aime les états extrêmes
J’y vie, y habite, m’arrache et y reviens, bohême
Chante les douces illusions de l’amour
Je crie la difficulté de vivre au jour le jour.
Attentif au bruit du monde comme à ma propre allure
Ces battements trop rapides, furtifs sont autant de brûlures.
De mes rythmes amples et déliés, des fois, j’atteins l’accord
Souvent je souffre de faire naître, bien peu, après tant d’efforts.
Pendant une minute respirer à la même allure que ce monde
Tenter de vivre au travers de ces phrases si souvent immondes.
Aux confins de toutes sortes d’âmes en peine
J’essaye de comprendre et jamais ne freine
Mes mots vont loin pour vous offrir ce mot, tendresse
Mais si souvent mes phrases l’exprime avec tant de maladresses.
Je ne suis qu’un point virgule, au dernier chapitre de ce livre
Mais moi, je voudrai de tout mon cœur vous rendre ivre
Ivre de bonheur, au point de ne plus en vouloir
Au point de ne plus en pouvoir.
Reviens sur terre Poète, arrête de rêver de ce monde parfait
La réalité en fait c’est que ce monde est mal fait.
En infatigable rêveur je reste au milieu de ce champ de bataille
Tel un guerrier face à cette interminable muraille.
Des heures et des heures à refaire pas à pas le passé
Ou tout n’a été qu’erreurs laissant à terre tant de cœurs cassés
Je vous jure que dans mon monde, mon monde de douceurs
Rien de tel n’existe, tous ces maux ont disparu et rien ne fait peur.

Ark...





1 commentaire:

Ca†≈ a dit…

Peut-on aimer tièdement ?
La passion est créatrice et destructrice. C'est ainsi et le bonheur ne peut vivre sans le malheur ... qui lui donne cette épaisseur, cette douceur, cette saveur éphémère que l'on cherche tant dès qu'elle nous quitte.
L'éternité est fade, neutre, néant.
C'est parce que je sais que je peux perdre vos mots que je les chérie.
Ils sont rares et précieux.
...
Je n'ai pas peur ...

...

De ce Monde et D'ailleurs...