Comme un air de bien etre...


14 décembre 2008

Tout Simplement...

Tenter d'oublier et chercher à se décrocher de ces mots auxquels
On était enlacés. Et on oublie les phrases les lettres on ricoche.
Comme dans un paradis forgé de fausses idées et de contrées lointaines.
On se heurte aux autres, à l'autre, unique pudique et changeons le sens
Des phrases. Le plaisir, l'envie, le désir de renouveler de se retrouver
Puis on s'écorche. Une envie peur panique venue d'un ailleurs pour
Eprouver l'extase. L'avoir pour quelque temps retrouvée.
C'est un sens auquel on échappe, un peu curieux anesthésié.
Alors on recherche un autre poison, on ne voie que la peinture,
Pigmentée de ses autres textures. Et nous perdons dans la lumière
Les formes arrondies d'une colonne, cachée par les courbes lisses
Granulées de ta peau. D'un ange qui entre tes lèvres chaudes a son
Doigt immiscé. Comme un passage à l'intérieur, éphémère.
Tes deux mains, agrippées à ce draps satin dans le silence de caresses
Frissons, simplement dérangé de ton souffle envoutant.
Au fil de l'espace et du temps, on se sent étrange, on se dérange.
Je tisse, esquisse des toiles et comme aspiré, j'entre à l'intérieur.
Perdu et émerveillé à la fois, emprisonné de ses mailles fines et froides
Je vogue sur un ruisseau éphémère. Longue leçon d'amour partagée,
A la découverte de contours, et au détour des formes douces et humides
Nous nous sommes endormis...

Ark...

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De ce Monde et D'ailleurs...