Comme un air de bien etre...


23 septembre 2008

Hurler En Silence

Mes pensées s'envolent et se cognent contre des murs noirs
Comme emprisonnées elles ne reflètent que amertumes et désespoir.
Les deux mains écrasées sur mes tempes comme pour arrêter le carnage
Je ferme les yeux pour ne plus voir, pour ne plus savoir, pour fuir vers un autre rivage.
Mais pourquoi moi, pourquoi avoir atterri dans cet univers glauque et morose
Trouble des songes images hésitantes dans un silence qui s'instaure en proses.
Les cris des oiseaux noirs sortent de l'horizon et réveillent de sinistres pensées
Des rires stridents me repoussent à chaque fois que je cherche à guérir mes plaies.
Il est un de ces soirs que l'on tente d'effacer comme une récurrente insomnie
Une palpable sensation qui s'écoule dans vos veines au point d'en être vomie.
Je me demande ou me mènera ce temps entre ces gouttes au gout de sang
Que sera ce futur ou l'on s'endors ou l'on ne rêve pas, dans un ciel gris absent...

Ark...

1 commentaire:

Myel a dit…

S'interroger ou vouloir expliquer l'amour ! Nous ne sommes pas très éloignés en cherchant une réponse, vous en vers et moi en prose !

...

De ce Monde et D'ailleurs...